L'Ouest Américain:

Lever tôt de nouveau, on se réveille à 4h30… encore ce décalage horaire, on est pourtant fatigué mais on ne sait plus dormir…

Tant pis ! On en profite pour visiter notre hôtel, le Luxor, parce que finalement c’est celui qu’on a le moins visité. On va admirer l’entrée principale avec le Sphynx et un obélisque.

Il est 6h45 et le soleil vient de se lever, le ciel est tout bleu, la lumière est magnifique, le Mandalay Bay et sa façade dorée sont spectaculaires. 

Après un petit déjeuner au Starbucks Coffee, nous quittons l’hôtel en taxi pour retourner à l’aéroport chercher notre voiture de location.

Le chauffeur de taxi est très sympa, il nous demande si on se plait bien et si on passe de bonnes vacances, il nous informe aussi que si on veut aller voir Hoover Dam aujourd’hui c’est dangereux car le vent est très fort (jusqu’à 70 miles à l’heure mais je ne suis pas sûre d’avoir bien compris tout ce qu’il nous a raconté ;-)), on lui explique qu’on n’y va pas mais qu’on va à Valley of Fire State Park.

A l’agence de location Alamo, tout se passe super bien, la vendeuse est très sympa aussi et elle n’essaie pas de nous arnaquer en nous proposant d’autres assurances ou un autre type de véhicule que celui qu’on a choisi malgré nos craintes et tout ce qu’on avait lu sur des forums internet…

Notre voiture full size SUV sera une Chrysler Aspen, et Romain est content car c’est une américaine ☺ Un employé nous explique brièvement comment fonctionne la boîte automatique et c’est parti !!

C’est un gros stress pour Romain car la conduite n’est pas vraiment la même que chez nous (par exemple, on peut passer directement même si le feu est rouge si on tourne à droite, on n’est pas obligé de doubler par la droite, on peut faire des slalom ☺, …) mais finalement il s’habitue vite et gère ça très bien !

On fait nos premières courses dans un Wallmart : une glacière, une lanterne, notre souper, … On mange un Mc Do et puis en route pour Valley of Fire !!

Après 10 minutes de route, les paysages sont déjà totalement différents, on est dans le désert !! Il fait 77 ° F ce qui correspond à 25°C.

Nous arrivons dans le parc vers 14h15, et après un petit tour dans le visitor center, nous partons à la recherche d’un emplacement de camping au Atlatl campground. On ne pouvait pas réserver, c’est le principe du « first come, first serve ».

Et là, pas de bol, un panneau annonce que le camping est déjà complet… On va quand même voir par nous-mêmes car il n’y a pas de Ranger et personne pour s’occuper du camping. On interroge une américaine qui passait par là et elle nous explique que si il n’y a personne sur un emplacement, on peut s’y installer. Comme il reste plusieurs emplacements vides, on part se promener, on y retournera plus tard…

Nous nous arrêtons à différents points de vue du parc, les couleurs sont magnifiques : les roches sont par endroits rouges, par endroits jaunes, ce qui tranche très fortement avec le bleu azur du ciel. Il fait maintenant 85°F, donc 29,5°C… ça chauffe !

 

Sur le chemin, une lumière du tableau de bord de la voiture s’allume, apparemment, c’est un souci au moteur, il est conseillé de faire vérifier ça selon le carnet du véhicule. C’est stressant et ennuyant, mais on continue quand même, on décide de prendre contact avec Alamo dès le lendemain car là, comme on est au milieu de nulle part, il n’y a pas de réseau pour téléphoner…

On essaie de ne plus y penser et on fait deux petites balades : White Domes (une boucle de 1,25 miles, ce qui nous prend 40 minutes) et Mouse’s Tank (0,5 miles, 30 minutes).

Ensuite nous retournons nous installer au camping, il y a encore de la place. Bonne nouvelle ! On paie les 14 $ dans une enveloppe et on teste l’aménagement de la voiture en dortoir car on n’avait plus de place dans les valises pour prendre notre tente… et ça marche, c’est ok ! Pas super confortable mais ça ira !

Nous prenons l’apéro sur notre emplacement tandis que le soleil se couche… encore une fois c’est magique et magnifique ☺

On se couche tôt car le lendemain on a beaucoup de route à parcourir et puis aussi parce qu’on est crevé, une fois n’est pas coutume ☺